photo extraite du film "le procès Goldman"

Le Procès Goldman : éco-production à voir en salles

Ils agissent

En lice pour le prix Ecoprod remis lors du dernier Festival de Cannes, Le Procès Goldman de Cédric Kahn sort au cinéma ce mercredi 27 septembre.

En novembre 1975, débute le deuxième procès de Pierre Goldman, militant d’extrême gauche, condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre braquages à main armée, dont un ayant entraîné la mort de deux pharmaciennes. Il clame son innocence dans cette dernière affaire et devient en quelques semaines l’icône de la gauche intellectuelle. Georges Kiejman, jeune avocat, assure sa défense. Mais très vite, leurs rapports se tendent. Goldman, insaisissable et provocateur, risque la peine capitale et rend l’issue du procès incertaine.

Le Procès Goldman est produit par Moonshaker Films et présenté en ouverture à la Quinzaine des Cinéastes lors du 76e Festival de Cannes. Le film est un huis clos qui traite du procès du militant d’extrême droite Pierre Goldman. Tourné dans un décor unique à Paris, la réalisation du film a été pensée intégralement éco-responsable avec 3 caméras utilisées pendant 13 jours pour un film de près de 2h. La production a organisé des réunions pour comprendre les besoins des différents chefs de poste afin d’être en mesure de les adapter à un tournage écologique. Un encart avec un message préventif sur l’éco-production était ajouté sur les feuilles de service et des signalétiques ont été installées sur le tournage et dans les bureaux de production.

Un décor unique éclairé naturellement

Le tournage s’est déroulé au mois de mai dans un seul décor bénéficiant de grandes baies vitrées. Ainsi les lumières artificielles n’ont été que très peu utilisées ce qui a engendré une réduction de la consommation énergétique du tournage. Le décor unique a permis aux équipes de limiter les déplacements et de se rendre sur le lieu de tournage en transport en commun ou en vélo.

Location, seconde main et recharge

La production a loué presque l’intégralité des costumes en seconde main. De nombreux accessoires de décoration ont également été achetés en seconde main. L’achat de produits neufs a drastiquement été réduit pour rester en adéquation avec la démarche d’éco-production du film.

Les équipes se sont servies de produits réutilisables afin de réduire les déchets, notamment pour les cotons, pinceaux, bocaux et gourdes pour la partie régie.

Dématérialiser pour moins consommer

Les scénarios et feuilles de services ont été imprimés à minima, et tous les documents administratifs (attestations d’employeur, bulletins de paie) ont été envoyés par mail. La production a préféré l’envoi de liens pour visionner les différentes versions du film, évitant ainsi, les projections à répétitions, lourdes en consommation énergétiques.

Des prestataires responsables

Durant le tournage, les repas étaient issus d’un fournisseur qui livrait des plateaux repas responsables. Le nombre de repas était adapté quotidiennement en fonction du nombre de personnes présentes sur le tournage.

Les déchets ont été triés par une société spécialisée et les équipes ont privilégié des fournisseurs reconnus garants de l’environnement (label RGE Eco Artisan).

Rendez-vous en salles pour découvrir Le Procès Goldman !