Roller partner est le seul service de livraison de proximité en roller en France. Son ambition consiste à proposer un roller utile au quotidien et au plus grand nombre.
A Boulogne-Billancourt, en intelligence avec les professionnels demandeurs, Roller Partner réalise des missions de portages et relie les entreprises avec un maximum de réactivité. Voici une interview du créateur et pionnier de cette ergonomie de travail : Franck Andersen !
Que faisiez-vous avant ? Votre parcours ?
J’étais moniteur diplômé de roller. Je donnais des cours particuliers.
Comment vous est venue cette idée, mis à part la passion pour le roller ?
Lors de ma période d’activité en temps que moniteur, on me demandait de temps en temps de faire des courses. J’ai fais écho à la problématique, identifiée par les experts, dite de : « Livraison des 500 derniers mètres ».
Depuis combien de temps vous êtes vous installé et quand a germé cette idée ?
Je suis installé depuis 2006. En tant que passionné et professionnel du roller, cette activité permet d’apporter une solution à la problématique des derniers mètres aux commerçants confinés dans leurs boutiques. Il y avait une opportunité que j’ai saisie.
Au début, j’ai voulu faire pragmatique, j’ai fait des courtes distances sur Boulogne du mardi au samedi. Puis, en m ‘adaptant à mes clients de l’audiovisuel qui devaient relier les producteurs à leur diffuseur, j’ai revu ma plage de travail et mes distances du lundi au vendredi et au-delà de Boulogne.
Comment se déroule le procédé pour vous solliciter ? Qui sont vos clients ?
Cela marche en majorité par bouche à oreille. Lorsque je vois un client pour la première fois, je laisse une carte. Je suis comme un « assistant sur roulettes », je connais bien le terrain , mes clients et souvent leur donneur d’ordre. Ils me font confiance et apprécient mon efficacité et ma discrétion. Souvent ils gagnent en réactivité !
Je travaille avec une quinzaine de sociétés dont 80% sont du secteur des médias, comme Black Dynamite Production, Storybox presse, France Télévisions Publicité ou Calt.
En matière de chiffres : combien de km/jour, de courses/jour ? Prix de vos courses ? Nombre d’employés ?
Je fais de petits recrutements de temps en temps pour mener des opérations de street marketing, mais au quotidien, pour les courses, je suis seul. Cela à contribuer j’imagine à personnaliser le service et créer un climat de confiance.
Concernant les courses, je peux en faire de 25 à 30 par jour ; et je peux parcourir de 40 à 60 kilomètres. Leur prix n’est pas supérieur à la normale : il est d’environ 5€ par course standard étant donné la qualité, on ne se bat pas au centimes.
Y-a-t-il des limites à votre activité ? (Physique, technique)
Mon but est de travailler dans une démarche responsable. Ainsi, les limites physiques vont être celles que mon corps peut avoir. Il s’agit là de bien l’entretenir et de ne pas aller au-delà de mes capacités.
Au niveau technique, il n’y en a pas vraiment. Seule la météo peut me mettre en chômage technique quelques temps en cas de neige par exemple. Mais j’ai un équipement spécifique selon les différents climats.
Enfin, en terme de clientèle, je n’ai pas encore atteint mes limites. En effet, si je perd un client, comme ça vient d’être le cas avec KM Prod, c’est parce qu’il quitte Boulogne. Jai encore de la place pour d’autres missions.
C’est un réel engagement dans cette démarche, faites vous d’autres choses en faveur du développement durable ?
Il y a tout d’abord un engagement moral : c’est un engagement humain. Ensuite, c’est une démarche santé qui se développe en parallèle : pour moi, l’écologie commence par « l’écologie du corps ». De plus, j’ai remplacé les récépissés papier par l’envoi d’un certificat accusé de réception par mail pour les plis sensibles.
Enfin, dans mon quotidien personnel, je suis sensible au tri des déchets (j’ai d’ailleurs un composteur organique). Je viens d’organiser LaRandoRoller de Boulogne, nous avons dématérialisé toute la communication en 2.0, la ville est ravie de cette démonstration inédite pour un événement écolo par nature.
Vous commencez à vous faire connaitre, comment souhaitez-vous vous développer dans le futur ?
Je souhaite garder un périmètre à échelle humaine mais me développer en employant quelques personnes sur d’autres services que la livraison. Et pourquoi ne pas créer une petite boutique/point de dépôt qui serait mon ELU* (Espace Logistique Urbain).