visuel du film eco-conçu la nuit du 12

Un thriller vert qui colle une frousse bleue

Ils agissent

Ce mercredi 13 juillet sort en salle La Nuit du 12 de Dominik Moll, sélectionné pour le prix Ecoprod et présenté à Cannes Première lors du 75ème Festival

À la PJ chaque enquêteur tombe un jour ou l’autre sur un crime qu’il n’arrive pas à résoudre et qui le hante. Pour Yohan c’est le meurtre de Clara. Les interrogatoires se succèdent, les suspects ne manquent pas, et les doutes de Yohan ne cessent de grandir. Une seule chose est certaine, le crime a eu lieu la nuit du 12.

L’équipe impliquée et engagée pour l’éco-production

La Nuit du 12, réalisé par Dominik Moll, n’a pas échappé à l’ambition plus globale de la société de production Haut et Court de rendre ses projets éco-responsables. Dans la continuité de La Cour des Miracles, lauréat du prix Ecoprod au 75ème Festival de Cannes, ce tournage a été supervisé par un éco-manager et l’équipe a su se saisir du guide de l’éco-production d’Ecoprod pour tracer et respecter une ligne de conduite responsable. Le Carbon Clap’ a une nouvelle fois été utilisé pour faire le bilan carbone du projet. Dominik Moll lui-même était très impliqué dans la démarche, a soutenu toutes les solutions qui lui ont été proposées et communiqué directement auprès de l’équipe sur les problématiques environnementales.

Une régie responsable à tous les niveaux

Cette production a mis en œuvre de nombreuses actions au niveau du ravitaillement des équipes. La cantine s’approvisionnait par exemple en circuit court avec des produits de saison et/ ou biologiques ; la vaisselle était lavable et les emballages à usage unique interdit ; le vrac a été privilégié ainsi que le système de gourde réutilisable ; une machine à café en grains a été mise à disposition et surtout deux menus végétariens ont été proposé par semaine. Le prestataire « Fin de déchets » a été engagé pour gérer le recyclage des déchets ménagers, organiques ou recyclables mais également des masques ! Pour éviter trop de déplacements et l’utilisation de camions, le matériel était stocké sur place et les équipes ont été encouragées à prendre les transports en commun ou à mutualiser les véhicules.

À l’image d’autres projets de la société de production et pour réduire leur consommation d’énergie, les branchements forains ont été réquisitionnés, réduisant l’utilisation en groupe électrogène. Quand la lumière naturelle ne pouvait être utilisée, l’équipe a eu recours à des lampes LED, peu énergivores.

Appel aux experts pour éco-concevoir les décors

Pour ce qui est des décors enfin, c’est Michel Barthélémy qui a assumé le rôle de chef-décorateur. Accompagné de son équipe, membres du collectif EcoDéco qui sensibilise les métiers de la déco sur les questions environnementales et partage les bonnes pratiques, ce professionnel de l’éco-conception a su mettre en place des habitudes plus écologiques. Les équipes ont ainsi favorisé le recours à la seconde main en travaillant avec la Ressourcerie du Cinéma (notamment pour les meubles et accessoires), le recyclage, mais également des alternatives plus techniques comme l’utilisation d’une solution de nettoyage des pinceaux réduisant considérablement le volume d’eau utilisé. En fin de tournage, tous les décors ont été rendus ou donnés.

Nous vous donnons donc rendez-vous en salle dès aujourd’hui pour découvrir ce nouveau thriller policier, angoissant, et surtout éco-produit ! 

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